Les estacades de guidage à l’entrée du bassin à
flot de Bordeaux sont au centre de débats patrimoniaux et/ou financiers. Les
réparer, les conserver, les transformer, les reconstruire…
L’UNESCO veille, les réflexions bouillonnent, les
budgets s’interrogent.
Certes, ces
estacades existent toujours vaille que vaille, dans une discrétion de fin d’existence qui n’a d’égal que
l’âge de leur construction.
Depuis celle-ci
les bateaux ont des moteurs et le guidage se fait au GPS. Les vétustes
estacades disparaissent peu à peu entre fleuve et rivage comme dissoutes par la
mémoire du fleuve.
Être ou ne
plus être ?