mardi 25 novembre 2014

Transport




Écrire dans le train. Plaisir du paysage qui défile  alors que les doigts courent sur le clavier.
Il s’agit d’un plaisir récent, lié à la technologie informatique. Avec un ordinateur de la taille d’un gros cahier, on renouvelle le plaisir de l’écrit en préparant ou corrigeant un texte, de ses loisirs en écoutant de la musique ou en regardant un film.
Traversant les Landes, j’ai une pensée pour Stendhal qui en son temps voyageant de Bordeaux vers Bayonne avait certainement bien du mal à prendre des notes dans la chaotique voiture hippomobile qui le conduisait dans son Voyage dans le sud de la France.



lundi 10 novembre 2014

vendredi 31 octobre 2014

Automne

Ciel sévillan en cette fin du mois d'octobre, où le soleil chauffe  l'arrière de la cathédrale Saint André.

lundi 14 juillet 2014

Pour mémoire





En guise de souvenir un demi siècle plus tard... Voici  le programme complet du Festival d'Avignon 1964. 
On venait juste de s'habituer aux nouveaux francs, le statut d'intermittent n'existait pas et le "off" n'était même pas un projet..
Bon Festival 2014 à ceux qui y sont !

mardi 22 avril 2014

Cinéma de barrière


Ça y est, une fonction est trouvée pour cet emplacement situé au bout de la rue Croix de Seguey à Bordeaux et jouxtant, via la barrière du Médoc, la commune du Bouscat.
On peut se rappeler cependant, sans nostalgie larmoyante, que sur cet emplacement s’élevait la salle du « Rex », cinéma qualifié d’ « atmosphérique ». La décoration intérieure, traitée façon art déco représentait des paysages de rocailles, des façades d’immeubles et autres terrasses en surplomb le tout sous un ciel étoilé dont la luminosité se dissipait avec le début de la projection.  Cinéma de barrière, subissant la mutation de la distribution et de l’exploitation, malgré sa spécificité architecturale un rien kitch, et malgré de nombreux défenseurs du 7ième art, il fut condamné à la démolition, sans projet réel de remplacement.
Henri Michel Borderie, en responsabilité à la DRAC dans les années 70 se bâtit avec d’autres pour plaider sa survie. Il fit même venir le grand Henri Langlois, défenseur historique du cinématographe, mais en vain.
Pendant près de trente ans, après la démolition de ce qui ne peut figurer qu’en mémoire au registre du patrimoine local, il fut : no man’s land, parking provisoire, espace incertain.
Après ce long temps, de réflexion d’organisation urbanistique, ce lieu a enfin trouvé sa destination et la justification de sa démolition. Le « Rex » devient Parc relais.
Si le tram revient donc dans le secteur le « Rex » lui a définitivement vécu sa dernière séance.

vendredi 21 février 2014

Gare






                       "Rien ne se passe, personne ne vient, personne ne s'en va, c'est terrible"
                                                   En attendant Godot Samuel Beckett

samedi 4 janvier 2014

Tatouages (réflexion d'été en hiver)


Du plus visible à l’invisible le plus intime, un phénomène du temps conduit à faire inscrire sur soi un motif, un texte, une image. Il y a à la fois dans cet acte de gravure, une sorte de reconnaissance tribale, un besoin d’identification et aussi peut être le désir de créer, chez le regardant, la possibilité d’imaginer le motif absent, parce que caché ou du moins qui ne peut s’exposer au tout venant du regard quotidien. Bras et jambes sont dans certains cas surchargés d’inscriptions et obligent le regardant à s’approcher jusqu’à l’intime pour détailler la visibilité du motif ou des motifs proposés. Sinon à qui est destiné le sujet proposé au regard ?
L’été venant, le port des shorts, débardeurs et autres tongs nous donnent à voir une exposition publique des chairs inscrites. C’est une déferlante saisonnière qui dévoile de façon culminante l’importance du courant.
Mais à la différence d’une mode vestimentaire ou capillaire, le tatouage s’inscrit dans la durée. C’est en quelque sorte une mode à vie ou comment le passager devient le permanent, du moins le temps d’une existence.
N’y a-t-il pas, dans cette forme de durée, le désir Faustien d’une éternelle jeunesse et quel pacte mystérieux se signe t’il avec ce qui s’inscrit dans la peau, voire dans la chair du tatoué ?

Enfin, mais pas pour finir, qu’est ce qui pousse autant de personnes, dans une même période, à avoir la même démarche d’estampillage ?

mercredi 1 janvier 2014

Voeux 2014

                                                                 Bords de Garonne à l'entrée du bassin à flot.