Il y a des bancs, dans des jardins ou espaces
publics qui invitent à la lecture. Cela tient à peu de choses : un
emplacement légèrement en retrait du flot des passants, une ombre bienvenue,
une invite à l’assise confortable… L’idéal étant d’avoir avec sa rencontre, un
livre tout frais sorti d’une librairie. Les premières pages vont êtres
déterminants et le lieu du frémissement du texte n’y est pas pour rien, il peut
imprimer durablement la qualité de la lecture dans sa globalité.
Parfois l’attention
est distraite par quelques cris d’enfants, un chien joueur ou un passant
téléphonant par trop bruyamment. Cette pause obligatoire, ce relevé du nez
devient une respiration, comme pour mieux replonger dans l’ouvrage. La
distraction participe du rituel de la lecture en plein air.
Bien entendu
la météo ambiante contribue au confort de lecture. Il est pour cela des demi-saisons idéales où la qualité
de l’air le dispute au confort de la température. Il est aussi des bancs qui attendront des jours plus cléments, la photo d'illustration (Biarritz 2007) en témoigne
Lire dans un
espace public relève à la fois d’un partage d’espaces et d’un isolement
salutaire.
Henry Miller a écrit un petit fascicule :"Lire aux cabinets".
RépondreSupprimerJ'attends ton illustration photographique...et pas sous la neige